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Saignée Verbale

12 mars 2012

J'avais tant espéré...

... Que mon entrer au secondaire soit plus rose que l'ensemble de mon primaire. J'ai réussis à me faire quelques amies dans la même situation que moi. Peu populaire, peu d'amis. Nous nous somme alliés. J'aurais tant voulu que nous prennions le même autobus pour le chemin de l'école. Je détestais prendre l'autobus scolaire. J'étais la dernière à entré dans l'autobus le matin. Il restait tout juste une place sur un banc double, à moins d'une absence. Dans 80 % des cas, la personne assise sur le bac où il restait un place ne voulait pas que je m'assoie là. Combiens de fois j'ai du m'assoir par terre, jusqu'à temps que le chauffeur se lève et nous engueule, m'obligeant à m'assoir, et forçant l'autre personne à se pousser. Tout le loin du trajet, je fesait face à des regards accusateurs, à des coup de coude, à des coups de pieds dans le banc derrière moi. On me bousculais à la sortie. Sur mon Sac à dos, j'avais un genre de fils élastique quasi imutile. Parfois, quelqu'un le prennait s'était longuement sans que je m'en rendre compte, puis le relachais. Mon sac a dos était tout amoché avec ce cordon élastique tout étiré, qui pendouillait à la longue. 

Ma principale façon était de les ignorer. Et croyez moi, ça me marchait pas. Sauf une fois. En secondaire 2, j'étais devenu bonne amie avec E. Nous étions tout le temps ensemble. Nous nous avions batie un monde machaviélique, nous écoutions Korn et nous volions le pot de nos parents. J'ai fumer mes premiers joints avec elle. des joints mal roulé, sans filtre de carton. Avec Dead bobys everywhere de Korn, à fond la planche, son père étant absent sur l'heure du midi et au retours de l'école en après midi. Bref, un gars avec sa bande s'est mit à nous appeler les gouines. Le mot s'était répandu. Il arrivait toujours de nul part avec sa bande et me disait <<Heille la gouine, est où ton blonde?>> Je les es ignoré un bon bout de temps. Mais un beau jours j'en pouvais plus. Dans une classe, avant un début de cours, je suis aller a son bureau, face à lui, et à deux pouce de sa face je lui est dit << Si tu continue à nous traiter de gouines, je vais me faire un plaisir de te casser les dents.>>. Contre toute attentes, ils a eu peur, il m'a répondu que cétais juste des blagues, il a paniqué. Moi et E n'avont plus jamais entendu cette insulte.Aujourd'hui, j'ai su que ce garçon était gai. j'ai trouvé ça ironique.

Finalement, intimidé les intimidateur était plus efficace que de se jouer la carte low profil. J'ai gardé ça en tête à mon entré en secondaire 3. 

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11 mars 2012

La définition Québecoise d'un rejet...

... Me collait bien au primaire. J'étais une des souffres douleur de l'école. On me mettais à l'écart, on me traitais de grosse. Dans la cours d'école, j'étais seule depuis ma troisième année, là où ma seule amie à changer de grade alors que moi je restais en 3 ème. La cours d'école délimitait les années. Je regardais P de loin, seule dans mon coin. Je la regardais se faire de nouveaux amis. J'étais jalouse. Jalouse de voir P s'éloigné de moi, jalouse de la voir se faire si facilement de nouveaux amis. Bien sûr je parlais parfois à d'autre personne. Particulièrement les nouveaux arrivants. J'imagine que notre <<différence>> nous rappprochais.

Mais j'ai du attendre la 6 ème année avant de me faire une autre << amie>>. M était plus grosse que moi, et plus pauvre aussi. Les autres enfants d'acharnais davantage sur elle. Je me souviens m'avoir trouvé chanceuse à coté d'elle. Puisque ma compassion n'était pas au point à l'époque, j'avais de la pitié pour elle. Ses parents récupérait des dons de nourriture. Ils lui servaient des beignes, du yaourth, du pain passé date. Une fois, elle est entré dans la chambre des parents avec moi pendant leurs absences. Elle a ouvert un tiroir de la commode et m'a pointé des petits sachets de poudre blanche. Elle m'a dit, avec un air à la fois détaché et grave, que ses parents s'en mettais dans le nez. Une fois que je suis allé chez elle, il devait être midi ou plus tard. Ses parents étaient couché. Puis, ils se sont mit à faire l'amour bruyament. Je me souviens qu'elle m'a regarder avec un air exaspéré et qu'elle ma dit : ma mère ne peux plus avoir d'enfant. À notre âge, nous nous demandions pourquoi l'acte alors que de toute façon, il n'y aurait pas d'enfant au bout du compte. 

Vers la fin de notre 6ème année du primaire, M n'est plus venu à l'école. Elle a fini par me rejoindre pour me dire que la DPJ avait été alerté par l'école, et qu'il était venu la chercher. Je me souviens avoir vu sa mère en crise sur le pavé de l'école. Elle déversait sa rage sur les surveillants. M est allé vivre chez père. Ce qui ma surprise car je croyait que son père vivant chez sa mère. Elle aussi je crois. J'y suis allé, son père était remarié et avait eu d'autre enfants. Elle y a vécu quelques mois, jusqu'à ce que son père la place en centre d'accueil. Elle ma dit que son père avait trop de misère avec elle. Plutôt que réparer son enfants brisé par son environnement familiale, il a baissé les bras, et l'a placé. J'ai trouvé la vie bien injuste avec elle. Elle aimait être chez son père. Elle me disait qu'elle mangeait bien, qu'elle aimaient ses nouveaux frères et soeurs.

En secondaire 1, elle est revenu à l'école comme les autres enfants. Je lui es parlé un peu, mais je me tenais loin. Les centres jeunesse l'avait transformé. Ce n'était plus une petite fille avec des comportement d'enfants, c'était maintenant un adulte prématuré en quette d'interdit, et débordant de colère. Puis elle a cnangé de centre, et par le fait même, d'école. Je ne l'es jamais revu.

13 décembre 2011

Peut-être ...

...que je n'aimais pas le primaire parce que je n'étais pas très bonne. Peut-être parce que je n'avais pas d'amis. Parce que les autre m'intimidais, me criait des noms, ou me laissait le foutu ballon chasseur en pleine figure. Peut-être que je n'étais pas bonne à l'école parce que ma mère ne pouvait pas m'aider dans mes devoirs, parce qu'elle était trop fatigué ou qu'elle ne savait pas comment m'aider. Mon père, lui, commençait déjà à boire dès le matin et n'était pas du monde dès l'heure du souper. En général, je ne faisait pas mes devoirs, ou du moins avec peu d'intérêt. On disait que les prof me m'était absente tellement j'étais tranquille, silencieuse. J'étais toujours comme ça et je le suis encore un peu aujourd'hui. Je passe inaperçu, j'écoute mais je parle peu. J'ai coulé ma troisième année primaire. J'ai eu honte. J'ai eu mal. Je l'es refaite, avec les notes de passages à la fin d'année. 

      J'habitais à environ 15 minute de marche de l'école. Moi, ça m'en prenait 30. Sur les chemins du retours J'arrêtais à chaque buisson, à chaque chenille, papillon, verre de terre que je croisais. je voyais un arbuste? Je m'arrêtais et je l'inspectais. Je prennais le temps de caresser les sapins, j'observais les arbres pour y voir la cigale qui chante, cherchais le pic bois qui sonnais à mes oreilles. Je n'étais pas pressé de rentrer chez moi. 

Alors, il était compréhensible que mes voisines K et S ne voulait plus marcher avec moi. Elle était un peu plus vielle que moi et n'aimais pas trop marché avec moi, et moi non plus, car je n'avais nullement envie de m'empresser. Un fois, elle ne m'ont pas attendu pour la marche vers la maison le midi. Je devais être en deuxième année. Je n'avais pratiquement jamais marcher toute seule le chemin de l'école à la maison. J'ai attendu devant l'école. Environ... 20 minutes, une demi-heure? J'étais figé, si je me rappelle bien, j'étais, comment dire, vide en dedans, j'attendais. Une secrétaire de l'école était sortie. Elle m'a vu toute seule et m'a demander ce que je faisais là. Je lui es expliqué, et elle m'a raccompagner près de chez moi, assez pour que j'ai un repère simple.

 

12 décembre 2011

Par la suite,

Avant que je commence ma première année de primaire, mes parents ne travaillais pas. Mon père à toujours fait un peu de lettrage à la main au noir, mais plus le temps avanera, moins il en fera. Mes parents avait de la difficulté à arriver. On a toujours relativement bien mangé, mais mon père avait toujours de la bière et mes parents ont presque toujours consommé du pot dans mon enfance. Les fins de mois n'étaient pas faciles, et ça se sentais.

Donc, à mon entrée au primaire, ma mère à commencer à travailler dans une épicerie. Elle a commencé comme commis au fruits et légumes coupés et au vrac. Ensuite c'était à la charcuterie... J'ai pas aimé quand ma mère à commencé à travailler. D'abord, c'était ma mère avant qui me réveillais le matin, qui était là avec moi toute la journée. Là, j'allais à l'école, et je n'aimais pas ça. J'avais de la difficulté à socialisé, dans mes cours et devoirs. En plus, ce n'était plus ma mère qui me réveillait doucement le matin, mais bien mon père qui tirait les rideaux et qui m'a mit un cadran bruyant. Ma mère faisait tout dans la maison, même si mon père ne travaillait pas, alors elle était épuisé le soir. Elle ne jouait plus avec moi. Elle ne bordait plus le soir. C'est moi qui l'a border dans son lit pendant longtemps.

 

 

11 décembre 2011

Au commencement

Au tout début, comme tout le monde, j'étais pas plus grosse qu'un raisin. J'ai grandi dans le ventre de ma maman, ma soeur avait déjà presque 9 ans, et il y a avait mon père. Je n'étais pas là, quand ma soeur était une toute petite fille, lorsqu'elle a vécue de bons moments et subi les conséquenses de certain choix de nos parent. Mais tout ce sens dans un famille, mais si on ne dit pas tout. Le silence... Au fond, mon histoire est plutôt banale. Mais j'ai besoin de la raconter.  Ne serait-ce que pour m'aider à me rappeler et à tourner la page. Si vous tombez la dessus et que vous me lisez, notez que je sais que mon orthographe et tout le tralala n'est pas à tout cassé, j'en suis bien consciente.

Quand je suis née, mes parents ont déménagé à LDR, on habitait un duplex, près d'une rivière. On avait une petite cour en asphalte, un stationnent en fait, et les propriétaires étaient en arrière de la maison, sur le bord de la rivière DP. La maison était sur une pente, alors en avant de la maison, sur le BDP, le premier étage était à peu près au même niveau sur la rue. Sur le coté de la maison, il y avait une moyenne pente, pour mener au stationnement arrière, à l'arrière de la maison à coté de nous, et à la maison des propriétaires  sur le bord de l'eau. Alors, dans la cour aussi appelé le stationnement, le premier étage où nous habitions était accessible seulement au moment d'un long escalier, et il y avait aussi l'entrée de la cave au niveau du sol.

Je me rappelle avoir descendu des milliers de fois la pente sur le coté de la maison, avec mon big Wheel calinours. Les 8 premières années de mon enfance, j'avais une voisine en haut de chez moi, de quelques années plus vielle. J'ai beaucoup joué avec S.  Pour moi c'est des beaux moments d'enfance. On capturait des fourmis pour les mettres dans des boîtes à soulier. on avait des diabolos pis on savait pas trop quand en faire. Quand on a changer la tinque à eaux chaude, on avait une méga boite de carton pour se faire une maison. Un moment donném je devais avoir 6 ans, il y a avait un grand matelas dans le salon. Je ne me souviens plus du tout pourquoi... Quoi qu'il en soit, on passé des journées entière à sauter dessus. On était triste quand ils l'ont enlevé. 

J'aimais beaucoup attraper des insectes. J'avais des sauterelle, des papillons, des chenilles... On finissait toujours par les relacher, les survivantes du moins. Notre sous-sol était vieux, sur le ciment, pas de plafond fini et ultra humide, on était pas très loin de la rivière. Un fois, un ami à mon père s'est accoter dans une énorme araignée d'eau. Grosse comme une main. Il l'a attrapé, mit en pot et concerver sur le balcon arrière. Je la détestait. Faut dire qu'elle était crissement grosse. Mon père la nourrissait, genre mouche, bébitte d'humidité etc. Avec le recul, j'étais pas tant dégueu d'enfermé ça, que cruel. Un moment donné il a mit une guèpe vivante dans le pot. La guèpe à gagné....

 

 

 

 

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